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Moi Bâtard

"Nous nous restreignions sur le boire et le manger. Je sentais qu’il fallait tenir, mais je ne voyais pas jusqu’à quand, jusqu’à quoi ?
Ma mère couvait ma soeur et moi j’essayais d’agrandir mes bras afin de les emprisonner toutes deux contre mon corps.
Mon empressement devait exaspérer notre mère, puisqu’elle geint et me repoussa du coude.
« Bon sang ! Dans tout ce monde qui marche il doit y avoir quelqu’un qui peut quelque chose pour nous ! Ces gens vont bien quelque part, il doit y avoir une place pour nous trois, ce n’est pas possible autrement ».
J’avais de la fatigue plein la bouche, je la mordais de colère. Les journées passaient et rien n’éclaircissait l’horizon.


— Dis maman, y en a pour longtemps encore ? sanglota Isabelle.
— On arrive bientôt.
— J’ai mal ça pique, j’suis toute mouillée… Maman…"

Lycaon et Callisto Tome2

Extrait

 

- Dis-moi Clémence tu sais comment tu vas remanier ton état-major si tu es élue ? Et sais-tu qui tu emmènes de chez nous sur ta liste ?

 

- Je n’y ai pas vraiment pensé encore tu sais, il n’y a rien de fait, il ne faut pas tirer de plans sur la comète…

 

- Oui, je sais mais il faudrait peut-être que tu y penses parce que…

 

Assise à son bureau, Clémence la coupa presque sèchement, l’index dressé pour appuyer sa réplique.

 

- Attends, attends Vanessa ! Je ne veux pas avancer une quelconque suite. Imagine que je vous positionne les unes les autres et que je me vautre.

Déjà, vous allez vous calculer pour savoir laquelle sera l’héritière la mieux lotie !...

Vous vous projetterez, vous vous ferez vos idées…

Et si je ne suis pas élue, vous serez déçues, frustrées et vous chercherez, d’une façon ou d’une autre, à compenser cette déception en voulant améliorer votre situation individuelle.

Je… ne… veux… pas de ça ! Ok Vanessa ?...

 

Le visage tendu, elle fixa la jeune présomptueuse, dans une attitude on ne pouvait plus péremptoire.

Lycaon et Callisto, Tome 1

Guillaume avait failli renoncer dix fois à honorer son rendez-vous avec Michel Guérineau.

Il s’était arrêté à l’entrée de la propriété, peu enclin à connaître ce que pouvait bien lui exposer cet étrange personnage. Et qu’avait-il à lui demander ?

Il fixait la pancarte sur pied, imposante à l’image de son propriétaire, façon ranch, qui annonçait le domaine de Palluau.

Figurait sous le nom de la propriété, une devise « Humilité et Honneur me font Homme ».

Pour tous, ce panneau annonçait une frontière que peu s’autorisaient à franchir. Peu d’invitations, peu de visites de courtoisie, peu de personnes étrangères à ce site franchissaient la barrière blanche presque toujours ouverte.

Il redémarra en soupirant et parcourut lentement les derniers deux cents mètres qui le séparaient encore d’une étonnante autant qu’improbable et non moins redoutable proposition.

Je vous propose de découvrir ici les romans que j'ai publiés, les livres que j'ai aimés.

Cet espace est un espace que je souhaite ouvert aux échanges.

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